
En 1996, lorsque Jim Wolfensohn (a) présidait le Groupe de la Banque mondiale, il a déclaré qu’il fallait combattre le « cancer de la corruption » de la même manière que nous combattons la pauvreté, la faim et la maladie. S’il existait certes de nouvelles recherches montrant que des institutions publiques faibles mais aussi des politiques économiques malavisées font le lit de la corruption, nombreux étaient ceux qui pensaient que la corruption relève non pas de l’économie mais de la politique, et qu’il vaut mieux laisser le soin de régler cette question aux pouvoirs publics qu’aux spécialistes du développement.